La major Michelle Linda Knight Mendes – Un Voyage au Brésil a éveillé en elle un Intérêt Marqué pour les Affaires Internationales
Naissance : le 21 juillet 1978 à Wicklow, en Ontario
Enrôlement : le 21 juin 1997 à Ottawa, en Ontario
Décès : le 23 avril 2009 à Kandahar, en Afghanistan, à l’âge de 30 ans
Force : Armée
Unité : FIAS (Force internationale d’assistance à la sécurité)
Régiment : renseignement des Forces canadiennes
Affectée au quartier général de la Force opérationnelle interarmées de l’Afghanistan, déployée avec le contingent canadien de l’OTAN.
Mention(s) élogieuses(s) : Décoration des Forces canadiennes, La médaille du sacrifice (posthume)
La major Michelle Knight Mendes a grandi dans la ferme pomicole de sa famille près de Wicklow, en Ontario. Elle a décidé de faire carrière dans l’armée après avoir été choisie par le club Rotary de Cobourg Rotary l’avait dans le cadre d’un programme d’échange avec le Brésil. Plus tard, on lui a demandé de raconter son expérience devant 2 000 personnes lors d’un congrès des clubs Rotary en Californie. Son séjour à l’étranger lui a donné l’envie de voir le monde et de rencontrer beaucoup de gens, ce que la vie militaire allait lui permettre de faire. Elle a obtenu un diplôme en histoire du Collège militaire royal du Canada à Kingston en 2001, puis une maîtrise en affaires internationales de l’Université Carleton quelque temps plus tard.
Un aumônier laïc de la base a décrit Michelle, que ses amis surnommaient Mic, comme : « une personne qui s’efforçait de rendre la vie plus belle autour d’elle en confectionnant des biscuits ou des cartes de souhaits ou simplement en écoutant ceux qui se confiaient à elle. Cette perfectionniste au brillant intellect reconnue pour ses solides compétences professionnelles et son éthique était très respectée.
Michelle parlait couramment l’anglais, le portugais et le français. Elle consacrait le clair de son temps à la lecture et à l’analyse et suivait l’actualité. Dans son enfance, elle gardait un livre dans chaque pièce de la maison. Elle reste le seul membre de la famille à pouvoir bouquiner tout en nageant dans la piscine.
On dit que nous mourons deux fois : d’abord en rendant notre dernier souffle, puis lorsque le dernier de nos amis ne prononce plus notre nom. Le nom et le souvenir de Michelle resteront à jamais gravés dans nos cœurs à tous.