La COVID-19 et les Changements Climatiques

On peut dire que le coronavirus (la COVID-19) a bouleversé le comportement humain. Partout dans le monde, les gens s’isolent chez eux ou s’imposent une quarantaine. Les écoles et commerces ont fermé leurs portes. Nous remarquons maintenant jusqu’à quel point nous tenons pour acquis qu’on peut aller se promener dans un parc ou un bois chaque fois que l’envie nous en prend.

La réduction du nombre de voitures sur la route ainsi que des activités industrielles et des centrales électriques a entraîné une diminution importante de la pollution atmosphérique et, donc, une amélioration de la qualité de l’air. C’est ce que l’Université de Birmingham appelle l’« effet COVID-19 ».

Les images satellites de la NASA ci-dessous montrent la réduction des niveaux de dioxyde d’azote en Chine entre le 1er janvier et le 25 février 2020.

Source : Earth Observatory

Le Center for Research on Energy and Clean Air (CREA) a aussi découvert qu’entre le 3 février et le 1er mars, « les émissions de dioxyde de carbone avaient chuté d’au moins 25 % » en Chine.

Nous avons également été heureux d’apprendre qu’un trou dans la couche d’ozone était en train de se refermer. Cette brèche a perturbé la circulation des masses d’air, ce qui a conséquemment influé sur la pluviosité et la circulation océanique. De plus, on a rapporté qu’un autre trou, situé au-dessus de l’Arctique, s’était réparé. Ceci signifie que la nature reprend le dessus. L’interdiction d’utiliser des substances qui détruisent l’ozone et l’arrivée du virus ont permis à l’environnement de commencer à se régénérer. On s’attend à ce que le trou au-dessus de l’hémisphère Nord et celui au-dessus de l’hémisphère Sud redeviennent comme ils étaient en 1980, respectivement d’ici 2030 et 2050.

Il a malheureusement fallu que surviennent une terrible pandémie et une tempête économique pour que la qualité de l’eau et de l’air s’améliore. Par contre, une évidence s’impose : il est possible d’agir sur le climat. Et quand la crise sanitaire sera terminée, nous partirons de moins loin.

L’éclosion rapide de cette maladie a fait ressortir les impacts négatifs de plusieurs processus, dont ceux qui sont liés aux chaînes d’approvisionnement et aux transports internationaux. Les gaz à effet de serre résultant de l’action de l’humain entraînent une plus grande fréquence des incendies et des inondations sur toute la planète. Sans changement, les choses empireront. Une potentielle dégradation pourrait engendrer une plus grande proximité géographique des gens et des animaux, puis l’émergence d’autres maladies infectieuses.

Nous avons malheureusement utilisé pour nous protéger un nombre plus important de masques et de gants en plastique jetables, et le sac de plastique a fait un retour dans les épiceries qui l’avait auparavant banni. Nous devrons donc repenser notre consommation de ce type d’objets. Heureusement, TerraCycle recueille ces derniers dans ses Boîtes Zéro Déchet pour équipement de sécurité et de protection. Elle les recycle pour en faire notamment des bancs de parc et des poubelles.

Nous avons toujours su qu’il faudrait opérer des changements notables pour améliorer nos façons de faire. Le temps est peut-être venu de faire table rase. Nous devrons agir ensemble pour continuer d’avancer dans la bonne direction. Gouvernements, sociétés et individus devront tous prêter mainforte.

Jess Hoover, directrice, action climatique au High Country Conservation Center, a expliqué dans un article : « La fermeture économique nous offre une nouvelle possibilité. Nous pouvons aller de l’avant, créer des communautés plus durables et résilientes et nous préparer au choc que pourrait engendrer un monde où le climat a changé. » Nous pouvons donc choisir le changement ou reprendre nos vieilles habitudes.

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