Jeunesse ou richesse ?
Question : Préféreriez-vous recevoir 10 000 $ ou rajeunir de sept ans ?
Nul besoin de me répondre. Mais la question mérite d’être posée. En 2015, l’Étude sur la santé Ontario a effectué auprès de 31 000 Torontois une recherche qui s’appuyait sur des dossiers forestiers de la ville prenant en compte quelque 500 000 arbres. On a découvert que la présence de 10 arbres de plus dans un pâté de maison améliorait la perception de la santé de façon comparable à une augmentation du revenu personnel annuel de 10 000 $ ou au fait d’avoir sept ans de moins.
Personnellement, je choisirais de rajeunir. J’ai quatre petits-enfants, auxquels un autre se joindra bientôt, et j’aimerais les voir grandir le plus longtemps possible.
Voici mes 10 arbres. Prenez-les, plantez-les, profitez-en bien et faites-en profiter les générations à venir.
Comme le dit le vieil adage : « Plantez un arbre non pas pour vous, mais pour vos descendants ».
Journée internationale de la plantation (World Planting Day)
Le 20 mars, nous accueillons l’équinoxe vernal, aussi appelé l’équinoxe de printemps. Le centre du soleil est à la verticale au niveau de l’équateur à environ 5 h, et la durée d’ensoleillement quotidien augmente au Canada. Le soleil brille un peu plus, sans nécessairement nous réchauffer davantage.
J’aime le fait que nous ne pouvons pas changer l’équinoxe. Nous avons tendance à gâcher ce que nous pouvons maîtriser. Par bonheur, l’équinoxe échappe à notre contrôle.
Le 21 mars, au lendemain de l’équinoxe, a lieu la Journée internationale de la plantation. C’est là qu’on célèbre l’action de mettre en terre. Pensez à ce que cela signifie pour vous et, si vous vivez dans une ville où il peut faire très froid comme Winnipeg, cela veut dire que vous pouvez projeter de planter quelque chose dehors un de ces jours, mais pas tout de suite.
Le 21 mars a aussi été proclamé la Journée internationale des forêts par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2012. Nous savons que plus de 13 millions d’hectares (32 millions d’acres) de forêt disparaissent chaque année. C’est l’équivalent de la superficie de l’Angleterre. Et, oui, c’est l’humain qui est derrière cette hécatombe. Il ne s’agit pas d’un phénomène naturel. Heureusement, c’est aussi l’humain qui tente de remplacer beaucoup de ces arbres ici, sur l’Autoroute des héros. La tâche est immense, mais nous l’avons entreprise (vous en apprendrez davantage dans un prochain bulletin).
Pour moi, cette double journée de célébration offre une occasion idéale de planter plus d’arbres.
L’équipe de la campagne Des arbres pour l’Autoroute des héros saisira cette occasion. Peut-être pas ce jour-là, mais nous avons l’intention de mettre en terre, en avril, en mai et au début de juin, un nombre d’arbres que même moi je trouve impressionnant. Nous nous en sommes procuré plus de 800 000 que nous planterons en bordure de l’autoroute avec nos partenaires du ministère des Transports, et à proximité de l’autoroute, avec nos partenaires de Forests Ontario.
Notre projet est certes ambitieux. Et son succès dépend du dévouement de notre conseil d’administration et de notre personnel, ainsi que de la générosité de gens comme vous, des Canadiens qui ont décidé de favoriser la plantation d’arbres et donné de leur argent durement gagné.
Nous sommes conscients du fait que la pandémie actuelle cause de graves problèmes. Les médias en fait état quotidiennement. Les troubles mentaux, les dépendances, la violence familiale et l’itinérance sont en hausse. Les organismes caritatifs qui ont besoin d’aide ne manquent pas. Merci de nous manifester votre soutien.
Lorsque vous faites un don pour la plantation d’arbres sur l’Autoroute des héros, vous appuyez nos militaires canadiens et honorez la mémoire de nos soldats tombés à la guerre tout en préparant un avenir plus sain.
Nos petits-enfants ne pourront sans doute pas accrocher une balançoire à l’un des arbres mis en terre au bord de l’autoroute 401, mais plusieurs milliers d’arbres sont plantés dans les alentours de l’autoroute pour saluer ceux et celles qui se sont enrôlés en temps de guerre. Peut-être qu’un jour, vos petits-enfants étendront une couverture à l’ombre d’un de ces arbres pour y pique-niquer.
Il existe plusieurs raisons de nous épauler.
Mais pensez que grâce à tous ces arbres, les futures générations de Canadiens se sentiront plus riches et vivront plus longtemps. Qui sait ? Sept ans de plus ?
